Extension géographique, partenariats consolidés, réflexion sur les grands enjeux de société : la dernière assemblée générale de l’ANF a été riche en temps forts. Retour sur cet événement fédérateur, tenu fin septembre à Montpellier, en marge du Congrès des notaires de France.
« L’ANF est en mouvement, pleine de vitalité ! » Après la dernière assemblée générale, Me Laurent Dejoie, président de l’ANF, a pu mesurer la solidité d’un réseau soudé autour des grands enjeux du notariat francophone. Ce sont en effet plus d’une soixantaine d’éminentes personnalités (présidents de chambre et adhérents individuels), venues de cinq continents, qui se sont retrouvées à Montpellier le 26 septembre pour cet événement annuel, véritable temps fort de la vie de l’ANF.
Une année d’actions et d’ouverture
Ce rendez-vous incontournable a été l’occasion de revenir sur l’année écoulée. « 2025 a été riche en actions et en partenariats. Nous avons participé à la 18ième Université du Notariat d’Afrique organisée cette année par la Chambre des notaires de Côte d’Ivoire, apporté notre expertise au suivi des travaux de la CIEC sur l’état civil et lancé un projet de collaboration avec l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie sur les questions foncières », souligne Laurent Dejoie. « L’année a également été marquée par l’organisation de la Conférence des ambassadeurs africains de Paris, consacrée au droit OHADA, et par la refonte de nos outils de communication » L’adhésion officielle de la Chambre des notaires des Comores a également été entérinée, marquant une nouvelle étape dans l’extension géographique de l’Association. « L’arrivée de ce trentième membre renforce l’ancrage de l’ANF dans la région de l’océan Indien, déjà représentée par Madagascar et l’île Maurice. Des discussions sont en cours avec deux nouveaux notariats, le Burundi et le Vietnam, en vue de leur adhésion », poursuit le président.
Au cœur des enjeux de société
L’assemblée a aussi été rythmée des discussions sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, ainsi que sur l’égalité femmes-hommes et le numérique comme vecteur de modernisation de la profession. « Il est de notre responsabilité de développer des réflexions sur ces questions de société. Selon les pays, ces thématiques sont investies différemment : ces échanges permettent justement de confronter les approches et d’enrichir les pratiques. Les réflexions menées lors de cette assemblée nourriront nos travaux tout au long de 2026. L’ANF s’affirme plus que jamais comme un laboratoire d’idées et un incubateur d’initiatives », conclut Laurent Dejoie.