Le 15e sommet de la francophonie à Dakar de novembre de 2014 a été marqué par la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement de développer une véritable stratégie POUR francophonie économique.
Cette orientation se fonde sur le fait qu’il y a aujourd’hui 274 millions de locuteurs francophones dans le monde. D’ici à 2050, ils seraient, d’après les projections, environ 700 millions. La langue française est la seule langue parlée, avec l’anglais, sur les cinq continents. Elle est la 3e langue des affaires dans le monde. L’espace francophone représente 14% de la population mondiale, 14% du revenu brut mondial, 20% des échanges commerciaux, 8,4% du PIB mondial…
Volonté partagée
L’Organisation internationale de la francophonie est le moteur de la future stratégie économique, qui s’appuie naturellement sur le Réseau des associations professionnelles francophones (RAPF) dont l’ANF est un des membres fondateurs et membre du bureau. Le notariat francophone a accueilli le premier colloque du RAPF consacré à la francophonie professionnelle. Un deuxième s’en est suivi en 2014 au siège de l’OIF sur le thème : « Le Réseau des associations professionnelles francophones : maillon de la Stratégie économique pour la Francophonie » au cours duquel l’ANF est intervenue.
Environnement juridique
Nous, en tant que notaires francophones, pouvons, par nos compétences juridiques et notre réseau dans 27 pays, constituer des pôles d’expertise pour améliorer l’environnement entrepreneurial notamment auprès des jeunes, des femmes et des incubateurs d’entreprises. Au-delà de la création ou de la transmission d’entreprises, l’environnement juridique est déterminant, que ce soit en termes d’échanges commerciaux, d’investissements ou de développement industriel ou agricole. Le notariat francophone est prêt à jouer pleinement son rôle aux côtés des autres acteurs francophones. Je m’en réjouis.