Synergies francophones

Il est des mots qui vont bien à la francophonie. C’est le cas du mot « réseau » que l’Organisation internationale de la Francophonie a choisi pour nommer les structures où elle réunit des acteurs de la francophonie, institutionnels ou professionnels.

Le mot synergie, défini par l’union de volontés et la mise en commun de moyens pour atteindre un objectif, caractérise bien les différentes actions du
notariat francophone.

Les efforts que nous avons déployés pour apporter une pierre francophone à la question des problèmes fonciers, notamment par la promotion du « Titre sécurisé simplifié[1] » se poursuivent avec l’Assemblée parlementaire de la francophonie lors de ses réunions annuelles au Rwanda en juillet 2022.

Nous le voyons aussi aujourd’hui avec les opérations menées au Niger en faveur de l’état civil des enfants. La mise en synergie des acteurs à Paris et
au Niger a permis la réussite de ces actions et, ce, malgré la crise sanitaire.

  • Ainsi, en 2020 et 2021, près de 25 000 Nigériens (enfants, jeunes filles et femmes) d’une centaine de villages de la région de Zinder ont reçu un acte de naissance. Une autre campagne d’enregistrement est prévue en 2022.

C’est à mon sens cette synergie qu’il faut favoriser pour accompagner le développement du notariat dans l’espace francophone comme on l’a fait avec la Chambre notariale de la République Démocratique du Congo (RDC), devenue l’an passé le 28e membre de l’ANF.

C’est la même synergie qu’il faut pour mobiliser tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la francophonie juridique : la liberté contractuelle, l’équilibre des contrats et l’efficacité économique.

Laurent Dejoie, président de l’Association du notariat francophone


[1] « La Terre, un droit humain », d’Abdoulaye Harissou, secrétaire général de l’ANF, paru aux éditions Dunod en 2011.